Quelles perspectives communistes aujourd’hui ?

Il y a quelques semaines, notre section parisienne organisait une réunion publique au CICP  : dans l’esprit de notre organisation, l’objectif est toujours de créer du lien entre communistes sur la base d’un débat et d’une analyse de la période. Nous reproduisons ici l’introduction au débat que nous avions présenté. L’argument est toujours le même : montrer comment l’actualité française s’inscrit dans des mouvements profonds qui, pour être les mouvements du capital, se reconduisent à l’échelle internationale. En insistant sur les contradictions réelles qui peuvent exister, entre segments de la bourgeoisie, entre État et capital et au sein même du mouvement ouvrier, l’enjeu est toujours d’ouvrir et de faire réfléchir sur une analyse stratégique de la période.… Lire la suite

Propositions tactiques pour le mouvement

Le mouvement en cours à la SNCF et sur les universités offre une opportunité unique d’infliger une défaite au pouvoir capitaliste et aux forces œuvrant à l’aggravation des conditions de vie et de travail du prolétariat. Les logiques de sélection sur lettre de motivation à l’entrée d’universités désormais conçues comme des entreprises privées et la transformation de la SNCF en société anonyme s’inscrivent l’une comme l’autre dans une même restructuration de l’économie capitaliste . Cette restructuration, qui vise à la création de marchés rentables en remplacement des services financés par l’état et les cotisations sociales, comprend également l’individualisation extrême des rapports sociaux et la destruction des garanties collectives liées, notamment, aux statuts des salariés.… Lire la suite

Iran : le réveil du prolétariat ?

Entre le 28 décembre 2017 et la mi-janvier 2018, l’Iran a connu une série de manifestations et d’émeutes dans diverses villes de son territoire. A la suite de plusieurs rassemblements à Mashhad et sa région (Nishapour, Kashmar, etc…), plusieurs régions, notamment le Kurdistan iranien, le Lorestan et le Khuzestan, ont vu des phénomènes similaires se produire, rassemblant des centaines à des milliers de personnes dans de nombreuses villes de petite et moyenne importance. Ces manifestations ont pu tourner à de nombreuses reprises à l’émeute la nuit, avec des incendies de bâtiments liés à l’Etat (commissariats, postes de police) ou aux banques de crédit.… Lire la suite

Compétitivité, comptabilité, argent : absurdités !

La valse des « analystes » qui, à la télévision, à la radio ou dans la presse écrite, expliquent que l’économie de la France n’est pas assez compétitive est permanente. La droite accuse la gauche au pouvoir d’affaiblir la compétitivité. La gauche accuse la droite de l’avoir dégradé ces cinq dernières années. C’est, à peu prêt, le même scénario dans tous les pays du monde. Mais que peut bien vouloir dire être compétitif ? Dans la comptabilité des entreprises,le salaire versé aux travailleurs est dans la colonne « charge ». L’argent récolté suite à la vente des biens et des services, fruits de ce travail, est dans la colonne « produit ».… Lire la suite

Pour la gratuité des logements!

L’actuel gouvernement nous l’a promis durant la campagne : le logement sera une priorité. Ce sujet, même si il n’a pas fait les unes lors de la campagne a tout de même eu le droit à sa promesse de loi : « Loi sur l’accès au logement : encadrement des loyers à la location et à la relocation, renforcement des sanctions prévues par la loi SRU, réforme du régime de cession du foncier de l’état pour faciliter la construction de logements par les collectivités ». Cela est bien beau, mais concrètement, que va faire le P.S. pour défendre l’accès au logement des plus modestes ?… Lire la suite

Augmenter les salaires, ou faire disparaître l'argent ?

(éditorial de Pour le communisme! du mois d’avril) Les riches se vautrent dans un luxe indécent, les travailleurs sont poussés vers la misère. L’augmentation des salaires est un objectif de lutte juste. Mais les organisations à « la gauche de la gauche » axent essentiellement leur activité politique autour de cette perspective. Elles ont tort car c’est une lutte sans fin, qui ne s’attaque pas au cœur du capitalisme. Ce qui aura été obtenu par de dures grèves commencera à être mis en cause le lendemain, dès que les salariés retourneront au travail. Notre capacité sociale à produire des biens et des services a progressé à tel point qu’une heure de travail par jour et par personne serait en moyenne suffisante, si l’effort était bien organisé et réparti entre tous et toutes, pour pourvoir à l’ensemble des besoins fondamentaux.… Lire la suite