Un peu de clarté et quelques perspectives politiques sur ce que les économistes bourgeois appellent « catastrophe »

Depuis le début de la crise dite du coronavirus, l’industrie tourne au ralentit et des machines sont mises à l’arrêt : l’industrie française fonctionnait au mois de mars (qui n’a pourtant compté qu’une dizaine de jours de confinement) à 56 % de ses capacités de production, contre 83 % au premier trimestre 2020 – et 50 % des sites étaient à l’arrêt1. La production est bien plus profondément affectée qu’elle ne l’avait été en 2008-2009. Mais que dire des machines qui fonctionnent ? Toutes (loin s’en faut) ne sont pas affectées à la production essentielle. Pourtant, parmi les secteurs essentiels, continuent de tourner les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’alimentation, de la gestion des déchets, ainsi que des chaînes de production, parfois réorientées, pour des productions médicales (pharmacie masques, ventilateurs, cotons-tiges, gel hydro-alcoolique) – de sorte qu’abstraction faite des secteurs en grande tension du fait de l’épidémie, les besoins élémentaires de la population semblent actuellement (provisoirement?)… Lire la suite