L’UMP EN RÊVAIT, LE PS VEUT LE FAIRE : FLEXIBILITE, AUSTERITE, PRECARITE

Tract du comité de lutte de Lyon :
APRES L’UMP, LE PS SERT LA SOUPE AU PATRONAT Les socialistes avaient promis le changement ; avec les réformes récentes, le gouvernement se place dans la droite ligne de la politique de l’UMP, du CPE et de la réforme des retraites. L’accord national interprofessionnel (ANI) signé en janvier entre des organisations syndicales acquises à la ‘flexibilité’ (CFDT-CFTC-CGC) et le Medef, à l’initiative du gouvernement, poursuit la même logique : flexibilité du travail à travers des clauses de mobilité, des baisses de salaires, des attaques contre les prud’hommes. Malgré son image « de gauche », le PS n’est ni plus ni moins qu’un parti gestionnaire du capital.
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La défaite n'est pas une option

En France, le contenu se précise d’une batterie de mesures d’une rare violence contre les travailleurs-ses. Nous invitons tous et toutes à s’investir dans la lutte pour la mettre en échec, notamment à travers des comités de lutte contre l’accord MEDEF / CFDT, accord qui représente l’aspect le plus massif de cette offensive contre notre classe. Qu’ils s’attaquent au droit du travail ou à l’indemnisation des chômeurs-ses, qu’ils s’attellent à la transformation de l’appareil éducatif et universitaire ou à celui de la santé, les dispositifs que nous contestons visent tous à la « compétitivité », c’est à dire à l’accumulation sans fin du capital par des géants de l’industrie et de la banque toujours moins nombreux, toujours plus puissants.… Lire la suite

La tactique du gouvernement pour imposer la destruction du code du travail

Dans un communiqué intitulé « Accord sur la sécurisation de l’emploi : une avancée majeure pour le monde du travail  », le Parti Socialiste exprime son soutien à l’accord de casse du code du travail qui instaure une version retouchée du CPE, pour tous-tes, sans distinction d’âge et accompagné de la possibilité, pour l’employeur, de décider la baisse des salaires. Alors que l’accord met en cause l’essentiel du contrôle des prud’hommes et de l’inspection du travail sur les licenciements individuels et collectifs, le PS veut nous faire croire que « la précarité au travail sera réduite grâce à la surtaxation des contrats courts, l’encouragement aux CDI au profit d’exonérations de cotisations pour les employeurs, et la lutte contre le temps partiel subi ».… Lire la suite

(Lyon) Réunion d'information contre l'accord CFDT MEDEF PS sur la flexibilité

LARBINS A VIE ? HORS DE QUESTION ! L’accord sur la « sécurisation de l’emploi », signé par le MEDEF, la CFDT, la CGC et la CFTC, c’est : La baisse des salaires, décidée à tout moment par l’employeur, via la modulation du temps de travail ou l’imposition d’une « mobilité ». La fin de la protection individuelle et collective face aux licenciements, que l’employeur peut décider dès que les salariés refusent de se plier au chantage à la baisse des salaires : Le tribunal des prud’hommes ne pourra plus invalider le licenciement pour cause de non-respect de la procédure par l’employeur, alors qu’il est déjà incompétent pour statuer sur le motif économique du licenciement.… Lire la suite

Que nous réservent le MEDEF et le gouvernement ?

L’accord signé entre le MEDEF, la CFDT, la CFTC et la CGC a été salué comme un accord historique par François Hollande et Michel Sapin. Ils se préparent à demander au parlement sa retranscription fidèle dans la loi. Le calendrier parlementaire nous laisse de quatre à cinq mois pour imposer l’abandon de cet accord, et nous allons montrer en quoi c’est vital. Des avantages en trompe-l’œil         Tout d’abord, il faut identifier les mensonges par lesquels le gouvernement tente de vendre sa forfaiture, les prétendues avancées pour les salariés : par exemple le « droit de recharge » de l’assurance chômage, c’est à dire le droit pour le salarié à bénéficier de ses droits accumulés y compris en cas de période de reprise d’emploi.… Lire la suite

Accord CFDT / MEDEF / PS : une déclaration de guerre aux travailleurs-ses !

L’accord CFDT / MEDEF, salué par Hollande, Sapin et la majorité parlementaire, facilite les licenciements. Il prive les salariés des voies fondamentales de contestation de ceux-ci, et les oblige à accepter des modulations de salaire et d’horaire qui vont se généraliser, dans des conditions bien pires que les dispositifs de Nicolas Sarkozy et François Fillon en vigueur à ce jour. Il prévoit d’instaurer un CPE pour tous, sous la forme du « CDI intermittent », qui sera d’abord expérimenté dans le secteur de la formation, de la chocolaterie et de la vente de vêtements de sport. Les conditions dans lesquelles il généralise les complémentaires santé constituent un véritable jakpot pour les compagnies d’assurance, jakpot qui prépare la remise en cause de la sécurité sociale.… Lire la suite