Du régime de crise à la crise de régime

Edito de Pour le communisme! (avril 2013) Partout, le régime de crise provoque la crise de régime. Des événements fortuits la révèlent.  En France, la fraude fiscale de l’ex-ministre en charge du budget, Cahuzac, déclenche l’incendie. Et tout indique que son ami Moscovici, en charge de l’économie et des finances, promoteur de la saisie directe sur les comptes chypriotes, a tout fait pour protéger ces fonds détaxés et insaisissables.         On nous parle de  » dérives individuelles « . Mais chacun voit que c’est le fonctionnement normal du capitalisme, les pratiques et les valeurs qu’il induit, qui sont pourris à la racine.… Lire la suite

S'emparer des moyens de vivre !

(éditorial de Pour le communisme ! septembre / octobre) Le travailleur, la travailleuse n’est pas uniquement esclave de l’employeur dans l’entreprise : lorsqu’il ou elle en sort, c’est le marchand, le propriétaire et le banquier qui prennent le relais. Qu’importent les visages qu’ils prennent, ce qui distingue les riches et les capitalistes, c’est leur monopole privatif sur tout ce qui est nécessaire à la vie : nourriture, logement, moyens de communication, matières premières ou transformées, liquidités en argent. Le droit sanctionne cette situation : sous le masque de l’ « égalité », il légalise l’impôt privé, l’extorsion savamment organisée de notre sève vitale, jour après jour.… Lire la suite

De quoi Manuel Valls est-il le nom ?

(éditorial de Pour le communisme! n°4 – juin 2012) Manuel Valls est donc le nouveau premier flic de France. Il entre à son tour, après Nicolas Sarkozy, Brice Hortefeux et Claude Guéant, dans ce ministère de l’intérieur qui se charge de la surveillance et de la répression des milieux prolétariens, qui organise l’arbitraire administratif contre les couches sociales les plus fragiles, et en particulier les immigrés, et l’impunité pour les puissants. De l’occupation à Octobre 1961, ce ministère et l’institution policière se sont distingués dans la servilité à l’égard des maîtres du moment, en particulier lorsque ces derniers laissaient libre cours aux éléments racistes, machistes ou antisémites qui ont toujours cherché à donner le  » la  » dans les bandes d’hommes armés au service de l’État.… Lire la suite

Dix mesures pour en finir avec le capitalisme et ses crises !

Le capitalisme est une impasse. Les gouvernements de gauche comme de droite ne proposent que de gérer la crise  pour sauver les financiers et les patrons. Nous, communistes révolutionnaires, proposons pour les luttes à venir dix grands objectifs politiques, économiques et sociaux, dix mesures de transition vers une société débarrassée de la misère, de l’esclavage salarié et de l’exploitation. Ces mesures d’urgence ne peuvent être mises en œuvre que par la prise du pouvoir par les travailleurs et les travailleuses. 1-Nous voulons récupérer les secteurs essentiels de l’économie!  La propriété capitaliste du secteur privé comme du public est une calamité. De coupes budgétaires en fermetures d’usines, elle ne profite qu’à une petite minorité de riches parasites.… Lire la suite