Pourquoi le Ségur de la Santé ne nous convient pas.
Monsieur Hopital 2005
Jean Castex n’est pas l’inconnu issu de la société civile qu’on a bien voulu nous présenter. Il est monsieur Hôpital 2005, grand adepte de la casse du service public et en grande partie responsable du fait qu’il manque aujourd’hui plus de 15000 lits pour accueillir des malades. Il a également contribué à l’accélération de la fermeture des maternités en France débuté lors de la restructuration des années 70. Technocrate de l’ENA et encarté chez les républicains il était directeur en 2005 de l’Hospitalisation et de l’organisation des soins au ministère des Solidarités, de la Santé et de la Famille. C’est lui qui a imposé une logique de rentabilité dans les hôpitaux avec notamment la tarification à l’acte (la T2A) permettant l’encadrement des budgets sur la base de la compétitivité des établissements. C’est cette politique catastrophique qui a conduit au funèbre bilan de plus de 30000 mort·e·s lors de cette première vague d’épidémie en France.
Gestion du dé-confinement : Des cons qui nous mentent finement
Jean Castex a été promu premier ministre pour sa gestion soit disant efficace du dé-confinement. Efficace la rentrée des classes catastrophique sans matériel sanitaire adapté ? Efficace l’absence de tests massif pourtant promis et annoncé à grand coût de renforts médiatique ? Le nombre de « clusters » (foyer de contamination) ne cesse de s’agrandir depuis le 11 mai. Comment pourrait on faire confiance à ce gouvernement qui à menti sur les masques après que Macron nous ait incité à sortir sans protection pour « aller au théâtre » puis a refusé de fermer les entreprises non essentielles?
Le virus est toujours là
Alors qu’en métropole la courbe de l’épidémie stagne depuis une semaine ce n’est pas le cas dans les Dom-Tom et notamment en Guyane et à Mayotte immense désert médical où la circulation du virus est toujours active. Pourtant le deuxième tour des municipales du 27 juin y a été maintenu après qu’en avril des masques périmés y ont distribué par l’État au plus grand mépris de sa population preuve s’il en était encore besoin du manque de considération de ses habitant·e·s considérées comme des citoyen·e·s de seconde zone. Et partout dans le monde à commencer par nos voisin·e·s les plus proches (Royaume Unis, Belgique, Allemagne, Suisse, Italie, Espagne) le virus circule entraînant des mesures de confinement partiels. Nous pouvons alors nous inquiéter d’une éventuelle deuxième vague pour la rentrée avec la réouverture des frontières pour le tourisme.
Les soignant⸱e⸱s encore en première ligne
Des hommes mais surtout des femmes, parmi les métiers les moins valorisés (aide à domicile, auxiliaire de vie, personnel d’entretien, infirmières) continuent de travailler dans des conditions précaires et sous pression de gestes barrières parfois impossible à respecter faute de matériel adapté. Et lorsque le personnel du secteur de la santé exige des mesures pour changer radicalement leur quotidien ils et elles reçoivent en pleine face la violence de la répression, les gazs, les coups, le mépris. Si le milliard supplémentaire mis sur la table la semaine dernière est bienvenu c’est toute la logique d’un système de marchandisation de la santé qu’il faut détruire pour reconstruire des pratiques de bienveillance et d’entraide à l’hôpital comme dans tous les services publiques aujourd’hui sous pression capitaliste.
La nouvelle composition du gouvernement préface un virage encore plus droitier qu’il ne l’était auparavant. On connaît les méfaits d’une Bachelot ancienne ministre de la santé (c’est elle qui est à l’origine de la loi Hôpital de 2012, qui a contribué à renforcer la logique bureaucratique, comptable et gestionnaire au sein des établissements et qui en fait aujourd’hui de véritables « hôpital entreprises »). Et les accusations de viol sur le nouveau ministre de l’Intérieur, Monsieur Darmanin n’augure rien de bon pour la lutte contre les violences faites aux femmes. Mais quelque soit les policitien·ne·s à la manœuvre, ceux peint en verts comme ceux qui promettent des lendemain qui chantent si ils et elles œuvrent au sein du système capitaliste, il n’y aura pas de répit ni pour les exploité·e·s ni pour la planète en grave danger avec le dérèglement climatique. C’est pourquoi nous devons nous rassembler et lutter pour un changement radical de société, une société où seule la coopération internationalise pourra venir à bout d’un virus, une société sans frontières et sans États, une société où la planification permettra de subvenir aux besoins de toutes et tous, une société sans salariat où les loisirs et l’abondance permettront enfin de prendre le temps de prendre soin de nos proches, de la vie, de la terre. C’est cet idéal que nous voulons construire et pour lequel nous vous invitons à mener un combat sans concessions ni compromissions.
Pour une société sans salariat…OK mais développez. ..une société où le travail sera dégage de l exploitation lucrative des propriétaires. ..car ils ou elles seront exproprié.e.s!
Merci de citer aussi les propositions de Bernard Friot pour le salaire à qualification et à vie dès 18 ans a 1800 euros avec 3 ou 4 niveaux de rémunération jusqu a environ 5000 e.
Subventionné ment au lieu de l endettement pour tous les secteurs essentiels de la vie, en s appuyant sur le même principe que la caisse de sécurité sociale existante.
La force de ces propositions réside dans le fait qu elles partent de l existant!!!
Micheyle