Des luttes dans le monde.

Partout dans le monde les contestations s’organisent, se multiplient et se radicalisent. Petit tour d’horizon, non-exhaustif :

Photo by One by one
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Au Mexique, le mouvement Yosoy132 s’organise contre le président-meurtrier Enrique Peña Nieto. Le 1er décembre, une manifestation contre l’investiture du président est réprimée de la manière la plus violente : 67 manifestants sont arrêtés et emprisonnés, d’autres violentés et la police tente d’assassiner un jeune (qui est encore aujourd’hui dans le coma). Il faut savoir que le président, fraîchement élu grâce aux mass-média, n’hésite pas à maintenir l’« ordre » de toutes les manières possibles. Déjà en 2006, alors qu’il était gouverneur, c’est en planifiant des viols massifs et organisés qu’il est venu à bout de la révolte des « machetes ». Cela n’a pas empêché François Hollande de féliciter Peña Nieto avant même que le résultat définitif de l’élection ne soit prononcé.

La Tunisie ne décolère pas. La grève générale du 13 décembre décrétée par l’UGTT était promise à un grand succès. Pourtant, de peur de perdre le peu de pouvoir que leur consent Ennahda , le syndicat l’annule la veille au soir . Mais les travailleurs savent que le syndicat n’en est pas à sa première traîtrise, déjà du temps de Ben Ali, il n’a jamais hésité à collaborer. Les prolétaires s’organisent donc par eux même et combattent avec la même rage le gouvernement actuel, qui comme l’ancien fait le jeu du patronat.

En Égypte les manifestations s’amplifient. Suite à la volonté du gouvernement de Morsi de s’octroyer les pleins pouvoirs, des milliers de personnes sont descendues dans la rue pour ne pas se faire confisquer leur révolte. Les partisans du président n’ont pas hésité à attaquer les manifestants, faisant plusieurs blessés, parfois graves. Pire encore, une militante communiste a été tué par les sbires du nouveau président, qui ne fait, comme Moubarak avant lui, que soutenir la bourgeoisie en place.

Cet été aussi les étudiants et lycéens au Chili, ont manifesté pour une réforme du système éducatif (aujourd’hui encore un des héritages de Pinochet). Ils exigent une éducation entièrement gratuite, publique et de qualité. Le 4 août 2012 plus de 800 manifestants ont été arrêtés et des interdictions pures et simples de manifester ont été promulguées.

Depuis plusieurs semaines, en Italie, les manifestations se multiplient contre l’austérité. Les étudiants et les travailleurs se battent contre les gouvernements qui veulent toujours leur imposer des coupures budgétaires.

En Espagne aussi les coupures budgétaires et l’austérité détruisent tous les acquis sociaux gagnés depuis la chute du franquisme. Des dizaines de milliers de manifestants sont dans les rues et les journées de grèves syndicales extrêmement suivies. A quand une grève générale illimitée ?

En Grèce, cela fait maintenant 4 ans que les travailleurs essaient de s’organiser contre leurs dirigeants. Les manifestations sont quasi-quotidiennes et le prolétariat commence à s’organiser en dehors du système marchand.

Enfin, les prolétaires portugais se sont plusieurs fois révoltés, là aussi contre l’austérité, allant jusqu’à appeler à occuper le parlement. Appel qui a été suivi par des milliers de personnes voulant reprendre leur vie à leur compte.

Les travailleurs du monde entier doivent tous être solidaires des luttes, quels que soient leur pays ! Comme l’écrivaient Marx et Engels dans le manifeste communiste : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »

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